Rapports de conduite > Lincoln Town Car 2004

On s'installe et on découvre un tableau de bord pas des plus inspirés, d'aspect platoc qui passe encore dans une Grand Marquis mais pas dans une voiture à 65000 $ HT (15 %) !

Les sièges sont hyper confortables et je pèse mes mots, il y a peu de soutien latéral mais cela a t'il une importance ?

L'habitacle est pour le moins spacieux, six adultes y tiennent à l'aise. Quant au coffre, il est caverneux à souhaits, Ford a même eu la bonne idée de caser la roue de secours le long du passage d'aile, auparavant elle saillait au milieu, ce qui occasionnait une gêne certaine.

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Le silence est d'or, c'est un salon roulant, on baigne dans l'ouate et la félicité, toute velléité d'attaque disparaît, on se cale dans le fauteuil, on allume la radio, la route défile...

La tenue de cap est bonne, la direction précise, à mon grand étonnement ! Par contre la mollesse des suspensions vous dissuadera d'aborder les virages comme un sagouin. Le 4.6 litres a des reprises correctes mais il est à la peine face au V6 Supercharged d'une Buick Park Avenue ou au V8 Northstar d'une Cadillac DeVille. Par contre, question fiabilité, il a fait ses preuves, on m'a parlé d'une Crown Victoria qui aurait atteind 870000 kms, pas mal !

Cadillac, Cadillac... Un leitmotiv qui me poursuivra durant tout l'essai, il faut avouer qu'une DeVille a d'autres atouts: une ligne plus dynamique, un comportement qui ne l'est pas moins, un moteur plus tonique, cette Lincoln est vraiment une auto paisible*... Dans 20 ans peut être ?

* Pour rester poli.....