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Un moteur très musclé dans un petit coupé 2 portes, ça vous dit quelque chose? Il s'agit du muscle car bien sûr. Et bien, la Dodge dont il est sujet ici en est le symbole, notamment avec la Plymouth Cuda de la même année (avec laquelle elle partage la même plateforme). Mais en plus d'être très puissante, elle affirme, on ne peut mieux, son caractère sportif par une superbe ligne allongée et tout en muscles rappelant les formes harmonieuses d'un athlète endurant. Vous l'aurez compris, le domaine de prédilection de la Challenger se situe plus dans un ovale qu'en zone urbaine...

En 1970, la Dodge Challenger était disponible, au choix, avec cinq moteurs différents: un 6 cylindres de 225ci et quatre V8 de 318, 340, 383 et 440ci. Les prix de base étaient les suivants: $ 2.953 pour le coupé 2 portes, $3.185 pour la coupé 2 portes "édition spéciale" et $3.222 pour le convertible (ou cabriolet). Le coupé 2 portes a été produit à 53.024 exemplaires, le coupé 2 portes "édition spéciale" à 9.599 et le convertible à 3.498 exemplaires. Le muscle car a aussi connu son heure de gloire dans le film "Vanishing Point", sorti dans les salles en 1971, où tout son potentiel est mis à contribution dans de folles courses-poursuites.

La Challenger a une surface de phares impressionnante.

La bête expose fièrement sa silhouette élancée avec sa ligne toute en courbes et ses formes pures. Son arrière plié est typique des pony-cars. L'aileron arrière améliore certes la tenue de route mais vient un peu gâché la pureté des formes de l'auto. L'arrière-train de la voiture remonte et donne un aspect "bombé". Ses deux longs feux tout en largeur vous assurent que le véhicule sera bien très bien distingué de nuit. Le troisième feu au milieu sur lequel est écrit Dodge, est une particularité du modèle de 1970 et s'enclenche dès que l'on passe en marche arrière pour rappeler que ce petit bijou est une création Dodge... Le petit pare-chocs chromé, bien placé en hauteur, peut remplir parfaitement bien sa fonction et n'est pas que symbolique comme pour de nombreux modèles de l'époque... les éléments importants de la face avant, c'est à dire, les feux et la calandre, se cachent dans un petit renfoncement entouré de chrome et bien protégé par un solide pare-chocs. Les deux petits feux de route sont disposés de chaque côté de la calandre "grille" sur laquelle est écrit en lettres chromées, le nom du modèle. Les petits clignotants ronds se trouvent en dessous du pare-chocs. Les jantes, elles aussi chromées, renforcent encore plus cette esprit de performance.

Elle affiche tout de suite son look sportif.

Il est temps de s'introduire dans le cockpit de "l'avion de chasse". Et là, en effet, elle garde indemne tous ses aspects d'avion de chasse: le tableau de bord est plus pratique qu'esthétique, le confort n'est pas particulièrement au rendez-vous et on se sent loin du luxe d'une Cadillac de la même époque excepté les sièges en cuir et les quelques incrustations de faux bois dans la planche de bord sur certaines versions. Elle respecte donc la tradition de la voiture de course: le tableau de bord se doit d'être fonctionnel, c'est tout ce qu'on lui demande, chose que l'on confirme sur les modèles de base ne disposant que de peu d'agréments et donc très sobres. Toujours au niveau des agréments, cette Challenger est équipé de la direction assistée, d'une console centrale, des sièges à 6 positions différentes, de rétroviseurs chromés type compétition et de jantes Rally-Wheels. Pour conclure sur l'intérieur de ce modèle, il est très typé "compétition" et ne s'attarde pas sur les "détails".

Le tableau de bord est très rudimentaire.

Sous le capot de l'auto de Roland se cache le 8 cylindres de 383ci développant un peu plus de 330ch qui vint remplacer le 318ci d'origine en 2001. Pour le coup, il a aussi remplacé la boîte de vitesse Torque-Flite 904 par une Torque-Flite 727. Ainsi, la Challenger est bien plus performante et a de meilleurs raisons encore d'afficher un tel look. Avec sa forte personnalité et ses excellentes performances, elle a tout du muscle car parfait!

Un grand merci à Roland I. (Suisse) pour sa collaboration.

Le 383ci est venu remplacer le 318ci d'origine.

Roland a acheté sa Dodge en 2001. Amateur de muscle cars, la Challenger était son favoris.

La Dodge est le fruit d'un long travail sur l'aérodynamisme.